Surpoids, inflammation et naturopathie

Surpoids, inflammation de bas grade et naturopathie

Le surpoids ne se résume pas à la malbouffe et à la sédentarité. Nombreux sont aujourd’hui les facteurs favorisant le surpoids et l’inflammation de bas grade. Alors ici un focus sur l’utilité de la naturopathie en cas de surpoids et d’inflammation de bas grade.

Deux types de réserves d’énergie

Nos cellules fonctionnent en premier lieu grâce à l’énergie fournie par les glucides (céréales, sucres blancs, légumineuses, fruits..). Le surplus est stocké sous forme de glycogène à 70% dans nos muscles et à 30% dans notre foie. Le glycogène est donc une réserve de sucres permettant de tenir entre 12 et 24 heures sans manger selon l’organisme.

Or, lorsque la réserve de glycogène est pleine, notre organisme convertit le glucose en graisses. On appelle cette réaction la lipogénèse. Cette réserve est logée sous notre peau… vous savez, ce fameux tissu adipeux. Ces réserves de graisse ne sont utilisées que lorsque les réserves de sucre sont vidées.

Selon notre constitution, le glycogène met entre 12 et 48 heures pour se vider naturellement. Ce qui veut dire que si nous consommons du sucre toutes les 4 heures, nous ne pouvons pas déstocker. Voilà pourquoi, le grignotage est une mauvaise idée surtout s’il est sucré.

Cellules graisseuses, globules blancs et CRP

De plus, nos cellules graisseuses – les adipocytes – sont entourées par des cellules impliquées dans les réactions inflammatoires et immunitaires. Il s’agit de globules blancs, dont les les lymphocytes T et les macrophages. Le surpoids augmente donc naturellement le nombre de globules blancs. Les messagers sécrétés par les globules blancs entraînent une inflammation de l’organisme entier. Elle se reflète par l’élévation de marqueurs inflammatoires comme la CRP.

La CRP est une protéine sécrétée par le foie dans le sang. Chez les adultes en bonne santé, la CRP a généralement une valeur aux alentours de 0,8mg/L de sang. En cas d’inflammation aigüe, elle peut augmenter transitoirement et atteindre les 500mg/L. Une CRP caractéristique d’une inflammation de bas grade est située entre 3mg/L et 10mg/L de sang.

Inflammation et perturbations en tous genres

Auusi, l’inflammation perturbe nos cellules cérébrales et diminue la production de neuro-transmetteurs tels que la sérotonine. Or, un faible taux de sérotonine entretient la faim et facilite l’accumulation des graisses. Egalement, l’inflammation participe à la fonte musculaire en utilisant la L-glutamine, l’acide aminé du muscle pour produire de l’énergie. En perdant du muscle, grand consommateur d’énergie, le surpoids est entretenu.

L’inflammation entraine une résistance à la leptine, hormone produite par le tissu adipeux. Elle agit sur le contrôle du métabolisme des graisses et celui de la satiété. Et le cercle vicieux est lancé : plus il y a de graisses, plus il y a d’inflammation, plus la résistance à la leptine augmente, plus il y a de graisse…

En outre, l’inflammation est entretenue chaque jour par les polluants. Vos cellules grasses piègent comme des éponges les polluants solubles dans les graisses. La pollution atmosphérique, de l’eau et de l’alimentation industrielle sont pro-inflammatoires, les perturbateurs endocriniens reconnus comme facteurs majeurs du surpoids et du diabète agressent votre système immunitaire.

Adopter un mode de vie anti-inflammatoire

Donc le premier réflexe est d’adopter un mode de vie anti-inflammatoire. C’est à dire avec une activité physique douce quotidienne, une respiration souple et profonde, des sources de plaisirs autre qu’alimentaires, des occupations favorisant la synthèse de l’ocytocine, des endorphines et de la sérotonine. Deuxième réflexe, évidemment suivre aussi une alimentation anti-inflammatoire :

  • majorité de légumes à chacun des principaux repas,
  • de bons acides gras poly-insaturés, riches en oméga 3,
  • des oléagineux préalablement trempés, riches en micro-nutriments,
  • des céréales 1/2 complètes, bien rincées,
  • des légumineuses, bien débarrassées de leur acide physique,
  • des poissons gras type maquereaux, harengs, sardines,
  • des herbes aromatiques à tous les repas pour favoriser un bon apport en anti-oxydants et micro-nutriments
  • une bonne mastication et une attention particulière portée à la détente pendant les repas.

Surpoids et naturopathie

Pour conclure, la naturopathie et son approche holistique personnalisée, permet d’accompagner le surpoids. En respectant le rythme du corps, nous identifions ensemble les habitudes de vie à modifier pour gagner en qualité de rythme de vie. Aussi, nous travaillons sur votre équilibre nutritionnel. Enfin, avec l’aide de la micro-nutrition et de la phytothérapie, nous aidons l’organisme à retrouver un poids de forme juste, stable et durable. Alors, n’hésitez pas à vous faire accompagner au moyen d’un bilan de vitalité et d’un suivi personnalisé. Au plaisir de vous recevoir,

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Sources pour approfondir:

1- INSERM, dossier sur l’inflammation et les maladies inflammatoires
2- Etude L’impact de l’alimentation sur les marqueurs de l’inflammation
3- Thèse https://www.theses.fr/2012BOR22001
4- L’inflammation du tissu adipeux dans l’obésité

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